Voici une courte entrevue publiée sur le site du journal L'Aisne Nouvelle.
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Maria Leconte, 45 ans, est l’une des joueuses du championnat national
qui se tient en ce moment au palais des sports Pierre-Ratte.
Celle-ci
joue pour les Tours de Haute Picardie, le club d’échecs de la cité des
Pastels, depuis presque deux ans. Rencontre.
Vous êtes actuellement troisième du classement. Êtes-vous confiante pour la suite du championnat ?
Je
n’ai essuyé aucune défaite pour l’instant, c’est en effet correct. Mais
la compétition n’est pas finie ! Il faut rester concentré et surtout,
se préparer tous les jours pour gérer le stress. Si l’on perd une
partie, ça peut être très difficile de rester concentré sur la suite de
la compétition. Le joueur d’échecs peut rester éveillé toute la nuit
pour se repasser la partie dans sa tête…
Vous n’êtes pourtant pas à votre premier championnat. Revenons un peu sur votre parcours…
À
cinq ans, mon père m’a initiée aux échecs. J’ai tout de suite été
passionnée. De fil en aiguille, je suis devenue joueuse professionnelle
en Ukraine, mon pays d’origine. J’ai été trois fois championne
nationale, avant de venir en France, où je vis depuis vingt ans. J’ai
été championne de France en 2001, et plusieurs fois vice-championne.
Quelle a été l’étape la plus marquante de votre carrière ?
Ma
victoire en 2001 et le championnat d’Europe avec l’équipe de France, la
même année. C’était magnifique. Mais si les résultats font plaisir, ce
n’est pas une fin en soi. En dehors de la compétition, les échecs sont
un jeu. Regarder des parties, deviner les coups, résoudre les problèmes…
C’est une activité intellectuelle et culturelle.
Avez-vous un modèle, un joueur de référence ?
J’ai
beaucoup d’estime pour le style original et combatif de Christian
Bauer, qui participe aussi au championnat. Il fait partie de l’élite
mondiale, mais écrit des livres, continue de partager sa passion.
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